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d’Hanens, Franciscus (1932 - )
Je suis né le 20 Février 1932 à Saint Nicolas Waes, une ville industrielle de moyenne grandeur dans une famille bourgeoise traditionnellement ‘gens de robe’ de père en fils depuis le XVIIIème siècle. Je suis le neuvième avocat de cette génération et ma fille cadette, Laetitia-Maria, la dixième. Saint Nicolas est le chef-lieu du Pays de Waes, une région principalement agricole située dans la boucle gauche de l’Escaut de la Province de Flandre Orientale de Belgique. Tout comme le reste de la Belgique, les Flandres ont été occupé par la France de 1792 à 1815. L’occupation française bouleversa totalement la vie publique en imposant ‘le français’ comme langue obligatoire à partir de l’enseignement moyen, à tel point que ce fut une des seuls régions occupées par la France où le français est longtemps resté la langue véhiculaire de la haute bourgeoisie, avocats, médecins, industriels, et la justice (Code Civil) jusqu’à la Première Guerre Mondiale. Ma grand-mère avait l’habitude de réunir le dimanche à déjeuner autour de sa sa table une grande partie de la famille comptant fréquemment une vingtaine de personnes, où l’on par-lait le français mais les ordres étaient donnés aux bonnes dans un jargon mi flamand mi français.
Je suis né bilingue. L' enseignement primaire étaient déjà donné en flamand, les Candidatures de Droit à Namur dans les Facultés Notre Dame de la Paix en français, les Doctorats de Droit à Louvain au KUL en flamand et la Licence Relations Internationales à Louvain à l’UCL en français. On pourrait dire ‘neerlandais’ car l’orthographe et la grammaire à quelques expressions particulières près sont identiques ne fut-ce la prononciation et un certain nombre de noms propres à chaque région. Le ‘flamand’ étant une des langues ‘indo-européennes’ facilite l’apprentissage de l’allemand et l’anglais, et le ‘français’, une langue ‘romane’, l’italien, le portugais et l’espagnol. Ce qui plus tard m’aidera beaucoup dans ma carrière.Je pourrais dire que de berceau j’ai appris le flamand et un français rudimentaire; à l’école l’anglais et l’allemand super-ficiellement mais plus tard perfectionnés par mes lectures ; et par mon métier, étant domicilié au Brésil depuis 1964, naturellement le portugais aussi avec des notions de l’espagnol.
J’ai fait des études de Droit et de Relations Internationales obtenant respectivement le titre de Docteur en Droit et Licencié en Relations Internationales à l’UCL – l’Université Catholique de Louvain. À ce titre j’ai fait partie du cabinet de mon père comme avocat, mais en 1962 j’ai rejoins la Générale de Banque de Belgique et de 1962 à 1971 comme exécutif de la Banque Italo-Belge leur banque en Amérique Latine, dans leur succursale Brésilienne. Les graves problèmes économiques du Brésil début des années 70 avec une inflation galopante et le Consulat Générale de Belgique à São Paulo cherchant un Attaché Commercial, le salaire payé en monnaie stable, j’ai rejoint le service diplomatique en 1973 et exercé cette fonction jusqu’à ma mise à la retraite légale en juin 1996.
La Belgique n’était pas encore régionalisée, je représentais les régions flamandes, Bruxelles Capitale, la Wallonie et le Grand-Duché du Luxembourg, professionnellement un travail trilingue, flamand, français et portugais.
Après ma mise à la retraite, de 1996 à 2004 j’ai représenté les intérêts de l’Office Nationale du Ducroire, une agence d’assurances de l’État pour les exportateurs belges, dans la Juridiction du Consulat Général de Belgique, le Centre Sud du Brésil comprenant les États de São Paulo, Rio Grande do Sul, Santa Catarina, Paraná et Mato Grosso do Sul avant sa séparation en deux États. A partir de 1996 je fus Conseiller Économique et Commerciale du Ministère des Affaires Étrangères de Belgique jusqu’à l’extinction de cette fonction en 2006. Cette fonction m’amenait à rédiger un rapport annuel détaillé sur la situation économique et politique du Brésil.
J’ai toujours aimé d’écrire disons depuis l’âge universitaire mais c’est à partir de ma mise à la retraite que j’ai vraiment pris la plume.
Marié en 1966 avec une jeune fille juive Rachel Simone Laniado née au Caire d’une famille sépharade, expulsée comme tous les étrangers par le Col. Nasser après la Guerre de Suez, émigrée au Brésil, avec qui nous avons trois enfants et quatre petits-enfants. En écrivant ce livre j’ai voulu leur laisser un témoignage vivant de leur origine belge et égyptienne.
C’est ainsi que j’ai formé le projet d’une trilogie intitulé ‘Avant que j’oublie’, le premier livre ‘l’Assassin habite au 21’, terminé mais non publié, le second ‘à la Recherche des Éléphants’ au trois quart et pour le troisième ‘Brésil, terre du futur’ rassemblé de nombreux fragments.
Bien que bilingue et le fait que la seconde langue de ma femme était le français, j’ai choisi d’écrire cette trilogie en français mes enfants étant eux trilingue outre le portugais ayant aussi fréquenté l’Alliance française’ et la ‘Culture Anglaise’ qui enseigne le français et l’anglais, mais n’existant pas d’écoles néerlandaises au Brésil et ne voulant pas nous séparer d’eux les envoyant faire leurs études en Belgique nous perdrions les meilleurs années de leur vire. Ma connaissance du français n’étant pas parfaite. J’écris avec à mes côtés le Petit Robert et les Bescherelles. Je n’ai rien de publié.
Voici la liste de mes écrits non publiés :
- La trilogie biographique ‘Avant que j’oublie’ (déjà plus de 700 pages
- 12 contes érotiques ‘l’Orgueil de Priape’ (150 pages)
- Philosophie de vie ‘Pensées & Réflexions’ sous forme de lettres (300 pages)
- Trois rapports de voyage ‘le Faucon pèlerin I, I et III’
Poésie : plusieurs recueils : dont 3 finis non publiés :
- ‘d’Elles toujours d’Elles’
- ‘des Arbres, des Plantes, des Fleurs et des Fruits’
- ‘l’Angoisse d’être’
- ‘Journal intime 1956 – 1962’
Ma poésie est simple. Elle décrit surtout des états d’âme.
Courte Notice Bibliographique de l’auteur Franciscus Willem Maria Ghislenus d’Hanens, 04-10-2018